jeudi 4 décembre 2008

Quand l'olive pollue et menace la Soummam


Les bassins versants de la Soummam offrent d’impor¬tantes ressources hydrauliques dont l’ex¬ploitation a permis de développer une multitude d’activités économiques.
L’Oued Soummam, est un cours d’eau d’une importance capitale aussi bien pour l’homme que pour la faune et la flore. Cependant, l’augmentation des installations industrielles, le développement du secteur agricole et l’extension des zones urbaines provoquent une dégradation rapide et in¬contrôlée de la qualité des eaux du bassin, remettant en cause ses usages actuels et surtout futurs.
Cette dégradation atteint des niveaux très critiques lors des campagnes d’activités des huileries, à cause de l’im¬portance de la charge polluante générée par les huileries d’olives.
L'huile d'olive, dont la saveur, dit-on, renferme l'humeur de la terre généreuse, ne rend pas à sa mère nourricière tous les bienfaits qu'elle lui doit. Rien, en effet, de plus polluant que les sous-produits de la trituration des olives, les margines, qui souillent la nature. Elles sont bien plus nuisibles que les eaux usées "un mètre cube de margine équivaut à la pollution engendrée par 1200 habitants" notent les experts. Déversées directement sans aucun traitement dans les oueds et les canalisations, les margines menacent la nappe phréatique. Elles colmatent le sol, asphyxient et brûlent les organismes vivants.
Au niveau de la vallée de la Soummam la situation devient carrément dangereuse de moment qu’il n’y a aucune précaution pour protéger les nappes phréatiques et tout l’écosystème en général de ces margines qui ce déversent à ciel ouvert et sans aucun traitement, primaire soit-il.
L’attention de tout le monde et surtout celle des autorités est attirée, pour prendre en charge ce problème d’une manière rapide et efficace car une catastrophe risque de se produire bientôt.

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