samedi 17 janvier 2009

Un trop-plein de 30 millions de mètres cubes déversés dans la Soummam


“Un trop-plein d’eau du réservoir de retenue ou du barrage de Tichy-haf s’est déversé de mardi à mercredi dans l’oued Soummam, favorisant ainsi les crues et les inondations enregistrées du fait des intempéries qui affectaient la wilaya”, a indiqué Mohamed Kessiba, directeur de l’hydraulique de la wilaya de Béjaïa à Radio-Soummam.
Le déversoir du barrage, a évacué quelque 30 millions de mètres cubes, venus du barrage, dont sa retenue pleine est estimée à 80 millions de mètres cubes, a-t-il précisé. Le barrage, en jouant son rôle de régulateur et d’écrêtement de crue, a paradoxalement évité le pire, en raison de l’importance des précipitations enregistrées dont le niveau cumulé a atteint les 110 millimètres, a-t-on expliqué. L’ouvrage, d’un volume régulier de 150 millions de mètres cubes, est un barrage de type voûte avec vidange de fond et évacuateur de crues secondaires incorporés. Implanté sur oued Boussellam, il se jette directement dans la vallée de la Soummam.
Sa mise en eau en mars dernier, est destinée à alimenter en eau potable et industrielle toutes les agglomérations situées le long du couloir allant de la ville d’Akbou jusqu’à Béjaïa, sur une distance de plus de 80 km.
B.B
Source: http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=65508&ed=MjAxNg==

mardi 13 janvier 2009

LA VALLEE DE LA SOUMMAM INONDEE



Routes fermées, quartiers inondés, accès bloqués, bref un scénario catastrophe, digne des films hollywoodiens. Un scénario auquel le citoyen de Béjaïa est maintenant habitué.



De Aboudaou à Tazmalt la même topo.





Route nationnale 26 inondée à Allaghen (Tazmalt)

dimanche 4 janvier 2009

NOUVEAU SYSTÈME DE TRAITEMENT DES DÉCHETS:Un projet qui tarde à voir le jour

La protection de l’environnement, devrait être une priorité pour les pouvoirs publics, mais ce n’est guère le cas, dans un pays où les ordures font partie de tous les espaces de la vie quotidienne. C’est une insulte à la citoyenneté. I mplantée an coeur du Parc national de Gouraya (PNG), un réservoir de biodiversité classé en 2004 par l'UNESCO comme une réserve de la biosphère, la décharge publique de Boulimat, située en bordure de la RN 24, à une quinzaine de kilometres de la ville de Bejaia, constitue une véritable catastrophe écologique qui ne dit pas son nom. C’est suite à un arrêté du wali de Bejaïa datant de 1984, que cette décharge publique est transférée depuis Bougie_plage, zone extensible du port, vers Boulimat, l’une des coquettes stations balnéaires de la côte-ouest de la capitale des Hammadites. S'étendant sur une superficie estimée à quelque quatre hectares, la décharge de Boulimat est un immense dépotoir à ciel ouvert. Des déchets de toutes natures y sont déversés quotidiennement, sans aucun controle.Outre les ordures ménagères de la villa de Bejaia, d'importantes quantités de déchets industriels et hospitaliers, qui nécessitent un traitement particulier, s'entassent sans cesse dans cette immense décharge. Les usagers de la RN 24 longeant le littoral de la Kabylie maritime, ne peuvent pas parcourir ce tronçon de route jouxtant la décharge, sans inhaler un air chargé d'odeurs désagréables émanant de ces décombres en fumée. En plus de la dégradation constante du milieu naturel, du fait de la menace permanente qui pèse sur la faune et la flore, cette « décharge sauvage » présente également un danger pour la santé publique, puisqu'il y a un risque de contamination des nappes phréatiques de la région par infiltration de substances nocives. La décharge de Boulimat représente, en somme, le revers de la médaille de ce contrefort de Gouraya, une réserve naturelle aux paysages paradisiaques. L'idée de délocaliser cette « pagaille » de Boulimat remonte à plus d'une dizaine d'années, mais la concrétisation d'un tel projet est casée aux oubliettes. En effet, suite à de multiples mises en garde des responsables du PNG et autres écologistes, notamment les animateurs du mouvement associatif qui n’ont jamais cessé de tirer la sonnette d'alarme sur les différents désagréments que cause cette décharge, les autorités locales ont tenté, à maintes reprises de procéder à la délocalisation de cette dernière, mais en vain. La première tentative date de l’an 2000, lorsque les responsables de la wilaya décident de mettre sur pied une commission chargée du choix de terrain pour la réalisation d’une décharge publique intercommunale au profit de cinq municipalités : Bejaïa, Oued Ghir, Tala Hamza,Toudja et El Kseur (Arrêté du wali n° 176/SG/2000 du 15 février 2000). Il s'agit, en fait, de la création d'un centre d'enfouissement technique (CET) ; un nouveau système de traitement de toutes sortes de déchets répondant aux normes environnementales internationales. Lors d’une sortie effectuée le 31 juillet 2002, cette commission de Wilaya composée de représentants de l'ensemble des services concernés (Inspection de l’environnement, DSA, DTP, Domaines, DUC. Conservation des forêts, PNG...), a proposé un site situé au lieu-dit Ighil Izza, dans la zone rurale de la commune de Béjaïa. Soumis à une étude d'impact et à l’enquête d'utilité publique, le site proposé n'aura finalement pas eu le consentement de toutes les parties concernées. Sur les neuf avis émis sur le rapport final de ladite commission, six ont été défavorable, dont celui des services du Parc national de Gouraya (PNG). Donc, la fin de ce feuilleton n’est pas pour demain. Nos futurs élus des APC et APW prendront-ils en charge ce dossier si compliqué et si important ?
Mohand Cherif Zirem
Source: http://www.lecourrier-dalgerie.com/papiers/kabylie.html