vendredi 1 novembre 2013

Environnement à Béjaïa : Oued Soummam agonise

La commune d’Akbou compte un nombre impressionnant de sablières. Selon des sources des services de l’hydraulique d’Akbou, pas moins de 8 sablières sont implantées tout au long des oueds Soummam et Sahel qui traversent la commune. Chaque jour, des chaînes interminables de camions venant de plusieurs wilayas se forment devant les sablières. « J’ai du passer 4 nuits dans mon camion pour avoir droit à un chargement de sable. Il y a une grande tension sur ce matériau » nous dit un camionneur venu d’une wilaya limitrophe. Ce qui est curieux pour les citoyens, c’est le fait qu’on puisse permettre l’implantation d’un aussi grand nombre de sablières alors que deux sablières peuvent satisfaire les besoins de la région d’Akbou. Ces sablières grignotent des espaces qui peuvent servir à l’agriculture. Les petits agriculteurs qui continuent à résister en se cramponnant à leurs lopins de terres se plaignent de la baisse du niveau des eaux de leurs puits, de la pollution, de l’érosion générée par les extractions débridées des détournements du lit de l’oued et de la destruction de la faune et de la flore, agressant ainsi l’écosystème. « Tout en détruisant toute vie sur leur passage, les sablières portent énormément préjudice à l’environnement. Mais nous qui avons préféré nous ranger du coté de la nature, nous nous sentons impuissants face à la multiplication des sablières » nous déclarent des riverains. « On ne peut rien faire pour arrêter ce massacre étant donné que tous les mécanismes de contrôle à même de contenir un tant soit peu l’activité des sablières sont transférés et centralisés au chef-lieu de wilaya. Nous avons les mains liées » nous confie une source des services de l’hydraulique d’Akbou, sous couvert de l’anonymat. à noter que le forage de Taharacht est rendu inutile à cause de la salinité de ses eaux. Une partie du quartier Taharacht est ainsi privée de l’eau depuis des mois. Certains n’ont pas hésité à faire le lien entre cette situation et les sablières en activité. Certes d’autres facteurs ayant trait au rejet des déchets industriels sans traitement de la zone d’activité, entre autres, sont également mis en cause dans la salinité dudit forage. A cela s’ajoutent les nombreux dépotoirs sauvages longeant le lit de l’oued. Ces graves atteintes à l’environnement susceptibles d’affecter la santé publique sont exacerbées par l’absence de l’Etat et l’incivisme des citoyens, observe-t-on. Aussi, les autorités sont-elles interpellées pour intervenir et cerner la problématique de l’environnement dans le sens d’éviter le désastre écologique annoncé. Par : M Zeki G. Responsable Développement International, AKTIF consulting - Aktif danismanlik LYON, France Source: http://fr.viadeo.com/fr/groups/detaildiscussion/?containerId=002208n250s68yvk&forumId=00218stxs4ag6tlj&action=messageDetail&messageId=0021fvw4faviekr6

lundi 28 octobre 2013

Un environnement sain est un impératif de survie

L’écologie demeure, chez nous, un souci périphérique malgré son caractère vital pour le devenir des générations présentes et futures. Pour l’« homoalgérianus », la protection de l’environnement est une coquetterie superfétatoire, voire un luxe.
Il est vrai, qu’à sa décharge, on ne s’est pas trop essoufflé, du côté de ceux intéressés par la dimension pédagogique à lui inculquer ce concept lié à l’environnement et à son respect ainsi que les périls pour l’homme et la nature qu’ils représentent lorsque leur protection est négligée. Il se trouve, par ailleurs, que souvent, le citoyen est le vecteur essentiel de nocivité, à son corps défendant certes. On peut arguer sans risque de se tromper à cet égard que les collectivités locales ont, pour leur part, une grande responsabilité dans cette défaillance gravissime. Si jamais on songeait, ce que l’on n’a pas fait jusque-là, à recenser les dépotoirs à ciel ouvert qui jonchent la voie publique, les quartiers et les accotements de routes, nous nous retrouverions avec une décharge pour moins d’une centaine d’habitants. Il n’est pas une ville, pas un village qui n’est épargné par ce casse-tête, visiblement insoluble, de collecte des ordures ménagères. Soucis récurrents de toutes les municipalités d’Algérie et de Tizi-Ouzou en particulier. L’administration, à travers ses directions de wilaya de l’environnement, a du mal à mobiliser efficacement ses services, bien réduits en personnel spécialisé pour gérer les problèmes de dépotoirs à ciel ouvert, en sus d’une multitude de suivi, de contrôle, d’observation et de gestion d’autres facteurs de pollution d’origine industrielle, chimique, organique et biologique, autrement plus dangereux. Ce qui a pour effet de remettre aux calendes grecques de nombreux projets ayant trait à l’hygiène publique, rendant de facto ce volet sanitaire et capital pour la santé publique, accessoire. Ces « havres » d’opulence pour corbeaux, carnassiers, rats, charognards, ne sont pas de la seule responsabilité de l’Etat, bien que dans beaucoup de cas le laxisme de ses représentants, au niveau local, leur a offert l’opportunité de naître et de proliférer. La société civile, à travers ses associations, et le citoyen, portent, eux également, une lourde responsabilité dans l’entretien et la pérennisation de ces sources de nuisance extrême. Les questions de pollution liées aux émanations d’oxyde de carbone, de désertification, de déforestation, de couche d’ozone et de changement climatique n’interpellent pas encore notre société. De grands efforts pédagogiques et de sensibilisation doivent être entrepris dans ce sens, pour amener les populations à prendre conscience de l’importance capitale du respect dû à la qualité de leur environnement. Il y va de notre survie à tous. Par : SADEK A.H Source :http://www.depechedekabylie.com/evenement/130400-un-environnement-sain-est-un-imperatif-de-survie.html

lundi 30 septembre 2013

Réchauffement climatique: Les experts plus que jamais pessimistes

La température moyenne de la Terre devrait encore grimper de 0,3 à 4,8° C d’ici à 2100 et le niveau des mers va significativement s’élever : c’est le constat des experts du climat du Giec, plus certains que jamais de la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique. Dans son nouveau rapport adopté vendredi à Stockholm, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) revoit à la hausse l’augmentation du niveau de la mer, qui devrait être de 26 à 82 cm d’ici 2100, selon le nouvel état des lieux scientifique sur le changement climatique. Pour le Giec, il est désormais «extrêmement probable» que l’influence humaine est la principale cause du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle, ce qui équivaut à 95% de certitude dans la terminologie très précise du rapport d’une trentaine de pages, synthèse de plus de 9000 études scientifiques publiées. Dans son précédent rapport, en 2007, cette certitude était de 90%. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans une déclaration télédiffusée, a salué le travail du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour son «évaluation régulière et impartiale». Le Giec avait été mis en cause en 2010, suite à quelques erreurs dans son précédent rapport mises en avant par les climato-sceptiques. «Ce nouveau rapport sera essentiel pour les gouvernements qui œuvrent à la réalisation d’un accord ambitieux et légalement contraignant sur le changement climatique en 2015», a-t-il estimé. Dans une réaction particulièrement rapide, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a appelé la communauté internationale à une action forte. «S’il y a un dossier qui réclame plus de coopération et d’engagement diplomatique, c’est bien celui-là», a assuré M. Kerry dans un communiqué. Et d’ ajouter : «Seule une action des humains peut sauver le monde des pires impacts» qu’ils ont sur la planète. Le diagnostic du Giec doit guider les négociations internationales sur le climat en vue d’un accord international visé en 2015 à Paris pour permettre de tenir l’objectif retenu par les 195 pays impliqués dans ces discussions : contenir le réchauffement sous les 2° par rapport à l’époque pré-industrielle. Le texte adopté hier est une synthèse d’une trentaine de pages entérinée par 110 gouvernements, représentés dans la capitale suédoise. «La vérité qui dérange est confirmée : le changement climatique est réel, il se produit à un rythme alarmant et les activités humaines, principalement la combustion, le provoquent», a commenté un collectif d’ONG dont Greenpeace, WWF, Oxfam et Les Amis de la Terre. Concernant l’ampleur du réchauffement d’ici la fin du siècle, le Giec a retenu quatre scénarios possibles sans se prononcer sur leur probabilité. événements météo extrêmes Le Giec estime probable que la Terre se réchauffe entre 0,3°, dans le cas le plus optimiste, et 4,8° d’ici à la fin du siècle par rapport à la température moyenne de la période 1986-2005. La forte incertitude dépendant évidemment en premier lieu des quantités de gaz à effet de serre qui seront émises dans l’atmosphère ces prochaines décennies. La Terre s’est déjà réchauffée d’environ 0,8° depuis l’époque pré-industrielle. Seul le scénario le plus optimiste permettrait de contenir la hausse des températures à 2°. Mais même celui-là «ne viendra que si une action rapide est lancée», a prévenu le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale, Michel Jarraud. L’élévation du niveau de la mer, l’une des conséquences majeures du réchauffement, a été revue à la hausse : les scientifiques estiment désormais qu’il peut monter en moyenne de 26 à 82 cm d’ici à 2100 contre 18 à 59 cm dans le rapport 2007. Les climatologues prennent désormais mieux en compte un phénomène encore insuffisamment étudié il y a 6 ans : la fonte dans les océans des glaciers côtiers du Groenland et de l’Antarctique. Les experts s’attendent également à ce que le réchauffement climatique provoque des événements météorologiques extrêmes plus intenses, même si certains aspects ne sont pas encore tout à fait clairs. «Les vagues de chaleur vont probablement se produire plus fréquemment et durer plus longtemps. Avec le réchauffement de la Terre, nous nous attendons à voir les régions actuellement humides recevoir davantage de précipitations et les régions sèches en recevoir moins, même s’il va y avoir des exceptions», estime Thomas Stocker, co-président du Giec. Ce dernier, créé il y a 25 ans sous l’égide de l’ONU et lauréat du prix Nobel de la paix 2007, a pour mission d’établir l’état des lieux du réchauffement pour éclairer les responsables politiques et économiques, mais ne fournit pas de préconisations. Au printemps 2014, deux autres volumes du rapport (impacts et moyens de les atténuer) seront publiés. Pour Michel Jarraud, ce rapport «doit servir d’une nouvelle alarme (...) pas seulement pour nous mais pour beaucoup de générations à venir». Agence (In El Watan du 28/09/2013)

samedi 15 juin 2013

L’Oued Soummam objet d’une étude

Le laboratoire Biomathématiques Biophysique Biochimie et de Scientométrie (BBBS) de l’université de Béjaïa a organisé, dernièrement, en collaboration avec le laboratoire M2C de l’université de Haute Normandie (Rouen), une journée d’échange, au niveau du campus d’Aboudaou, autour du thème «Environnement et Eau : Bassin Versant de la Soummam». Cette rencontre a été rehaussée par la présence, du côté français, du vice-président de la région de la Haute Normandie, M. Claude Taleb, et du directeur de la coopération décentralisée, David Zaoui. Du côté algérien, en plus des élus locaux, plusieurs institutions étatiques ont pris part à cette rencontre scientifique, notamment, les directions de l’hydraulique et de l’environnement, l’ADS et l’institut INRA de Oued Ghir. Dans leurs interventions successives, au début de cette journée d’échange, le directeur de l’environnement de la wilaya et le vice-président de la Haute Normandie, ainsi que le Recteur de l’université de Béjaïa se sont tous félicités du partenariat fructueux existant entre les deux régions méditerranéennes et la collaboration scientifique entre les deux universités de Béjaïa et de Rouen. Au programme de cette journée d’échange, deux conférences, sur le projet d’un ATLAS consacré au Oued Soummam, ont été animées par Le directeur du laboratoire BBBS, Khodir Madani, et le Professeur Zeineddine Nouaceur, de l’université de Rouen. «Cet atlas d’environ 200 pages, "Béjaïa, Atlas d’un environnement en évolution", est une publication unique et riche qui met en lumière l'histoire des changements de notre environnement. Avec plus de 10 photographies satellites, 30 images prises au sol et 40 cartes, les graphiques et statistiques dessinent un portrait vivant de Béjaïa et des changements auxquels elle doit faire face», a détaillé K. Madani. Notons que des capteurs ont été installés, dans le cadre de ce projet, le long de l’Oued Soummam, sur une longueur de 80 km, pour réunir des informations sur la qualité de son eau et son débit. Par ailleurs, cet Atlas, selon l’orateur, «met à jour la nature et l'importance des conséquences, sur le bassin versant de la Soummam, des activités humaines. Les observations et mesures illustrées dans cet Atlas permettent d'évaluer les progrès effectués pour une meilleure connaissance de notre environnement». Plus important encore, ce livre est une contribution à la connaissance et à la compréhension, qui sont essentielles à l'adaptation et aux choix qui s'imposent face aux changements récents. «Cette publication est un outil de première importance pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur le bassin versant de la Soummam et l'avenir de la wilaya de Béjaïa», a-t-on expliqué. Les deux communications ont été suivies par un débat riche entre les différents acteurs pour apporter les solutions et moyens nécessaires pour réussir cette première initiative. Boualem. Slimani http://www.depechedekabylie.com/national/124761-loued-soummam-objet-dune-etude.html

mardi 2 avril 2013

Résumé de l'Étude et caractérisation physico-chimique des eaux de l’oued Soummam (Algérie)

Auteur(s) : Lotfi Mouni, Djoudi Merabet, Hamid Arkoub, Karim Moussaceb , Laboratoire de technologie des matériaux et de génie des procédés (LTMGP) Université de Bejaia Targa-Ouzemour 06000 Algérie. Résumé : Dans le bassin de la Soummam (Nord-Est de l’Algérie), les données concernant la qualité des eaux de rivière et les caractéristiques des sources de pollution sont peu nombreuses. De même les interventions à des fins d’amélioration de la qualité des eaux ne sont pas toujours effectuées. Nous avons tenté de suivre l’évolution de la qualité des eaux de cette rivière. L’oued Soummam a subi et continue de subir des dégradations importantes, suite aux déversements des déchets industriels ainsi qu’à l’augmentation observée jour après jour des points de déversement des eaux usées domestiques. L’utilisation des eaux de l’oued pour l’irrigation pose un problème majeur de santé public. La stratégie d’échantillonnage développée dans ce travail repose sur l’analyse des eaux d’amont en aval de l’oued Soummam, les échantillons prélevés ont été analysés systématiquement en vue de mesurer tous les paramètres physico-chimiques indicateurs de pollution : DCO (demande chimique en oxygène), DBO5 (demande biochimique en oxygène sur 5 jours), oxygène dissous (OD), métaux lourds, nitrates et nitrites, azote ammoniacal, phosphates, sulfates, chlorures, etc. Les résultats trouvés montrent que, quel que soit le jour de prélèvement, le cours d’eau est exposé à une forte pollution d’origine principalement organique. Cette pollution est exprimée par une DCO et une DBO 5 très élevées, dépassant largement la norme requise. Des corrélations entre les paramètres de pollution ont été effectuées afin de donner un élément de réponse sur les causes principales de la pollution. Voir les resultats de l'étude en cliquant sur le lien suivant:http://www.jle.com/e-docs/00/04/51/68/article.phtml

dimanche 24 février 2013

Béjaia: Le projet de réalisation de la station d’épuration d’Akbou confié à un groupe algéro-espagnol

L’Office national d’assainissement, ONA de Béjaia a annoncé aujourd’hui que le projet de réalisation de deux stations d’épuration pour la région de la Soummam sont inscrits au programme de l’Office pour un montant global de 250 milliards de centimes. Le projet des stations d’épuration vise à renforcer la capacité de la vallée de la Soummam et seront implantées dans les communes d’Akbou et Sidi Aich, affirme Tabouri Achour, directeur de l’ONA de Béjaia : « La station d’épuration prévue à Akbou est dotée d’une capacité de 100 000 équivalent habitants et un débit journalier de 16 000 mètres cubes avec une autorisation de programme de 100 milliards de centimes. le marché a été attribué un groupement algéro-espagnol », a révélé le DG de l’ONA. La deuxième station d’épuration est prévue dans la daïra de Sidi Aich avec une capacité de 65 000 équivalent d’habitants avec un débit journalier de 10 000 mètres cubes. « L’avis d’attribution provisoire a été publié au journal l’Horizon avec un programme de réalisation de 150 milliards de centimes », a déclaré le responsable de l’ONA. Le projet des deux stations est nécessaire pour protéger le plateau de l’oued de la Soummam, elles permettront dès leur mise en service de réutiliser les eaux épurées et les boues dans l’agriculture, selon la même source. Source: http://bejaia-aujourdhui.com/2013/01/bejaia-le-projet-de-realisation-de-la-station-depuration-dakbou-confie-a-groupe-algero-espagnol/

samedi 12 janvier 2013

Des écogestes à adopter toute l'année

Une nouvelle année est souvent le moment de prendre de bonnes résolutions. Faire du sport, arrêter de fumer, faire attention à sa ligne, manger plus équilibré et des produits plus sains, bio pourquoi pas… Préférer les produits locaux, les transports en commun plutôt que la voiture, ou faire la chasse au gaspillage, chez soi et au travail… gaspi d'électricité ou gaspi d'eau… Mais comme souvent, ces bonnes résolutions n'ont qu'un temps… on y pense les 15 premiers jours de l'année, et puis l'habitude reprend le dessus, on cède à la facilité… Alors face à cette routine du quotidien, il est peut-être bon de rappeler quelques gestes responsables pour préserver la nature en général, et notre ressource en eau en particulier. Rappelons déjà que nous consommons en moyenne 137 litres d'eau par jour, soit l'équivalent d'une baignoire entière ! Sur ces 137 litres, 40 % sont utilisés pour notre toilette, 20% partent dans les sanitaires et 13% servent à laver notre linge. Seulement 7% de cette consommation passent dans notre alimentation. Pour la maitriser, voir la réduire, simplement, il faut penser en premier lieu à l'observer, régulièrement, afin de déceler les éventuelles fuites qui pourraient exister sur les robinetteries ou sur les chasses d'eau. Le simple goutte-à-goutte d'un robinet peut représenter 100 litres d'eau perdus par jour, et la chasse d'eau qui coule toute la journée peut engloutir jusqu'à 600 litres en 24h. Pour limiter les fuites, une traque de tous les joints défectueux est impérative. Dans les WC, la chasse d'eau à double débit s'impose. De 12 litres, ce ne seront que 3 ou 6 litres qui seront consommés. Il existe même des systèmes de chasse d'eau à double impulsion qui ne déverse que ce qui est nécessaire. On peut décider ainsi plus précisément du volume d'eau voulu. De même, des réducteurs de pression peuvent être installés sur les robinets. Le chauffe-eau et les tuyaux doivent être correctement isolés afin de permettre à l'eau chaude d'arriver plus vite, et ainsi de réduire la consommation d'eau et d'énergie par la même occasion. Le matin, préférons la douche au bain. Le confort de la baignoire engloutit entre 120 et 200 litres ! Sous la douche, seulement 50 litres d'eau sont nécessaires à condition bien sur de ne pas y rester des heures ! Avec le plaisir en plus d'un réveil revigorant, même en hiver… Et lorsque nous nous lavons les mains ou les dents, inutile de laisser couler le robinet en même temps… Dans la cuisine, pour faire la vaisselle, il faut une certaine dose d'organisation. A la main, mieux vaut remplir les bacs méthodiquement pour le lavage et le rinçage au lieu de laisser se déverser ce gros filet d'eau… La vaisselle n'en sera pas moins propre. Et si l'organisation de l'évier est un trop gros casse-tête, reste le lave-vaisselle. Une vaisselle à la main d'environ 12 couverts requiert 30 à 80 litres d'eau, selon son organisation, tandis que le lave-vaisselle consomme seulement de 15 à 19 litres d'eau, à condition d'être mis en route en pleine charge. Idem pour le linge. Le programme "éco" du lave-linge est préférable… Un lave linge à ne faire tourner qu'en pleine charge plutôt qu'en demi-charge. Si la voiture nécessite un coup de frais, mieux vaut lui faire sa toilette dans les stations de lavage. Ce ne sont que 60 à 110 litres d'eau qui seront utilisés contre 200 litres pour un lavage maison, à moins d'être très doué. Mais là, il y a le risque de déverser les produits lessiviels dans les égouts. Ce qui n'est pas du meilleur effet ! Et pour l'arrosage du jardin, un récupérateur de pluie sera du meilleur effet. Ce qui évitera d'utiliser l'eau potable pour les plantations. La consommation d'eau est maintenant contrôlée ? Reste à faire attention à ce qui se déverse dans les canalisations ou les égouts. Les produits toxiques, phytosanitaires, les restes de peinture ou de vernis ou les huiles de vidange sont un poison pour l'environnement. Pour les produits ménagers, de l'eau chaude vinaigrée pour laver les vitres est aussi efficace qu'un produit du commerce. Pour le reste du ménage, mieux vaux privilégier les détergents et les déboucheurs d'origine végétale ou ceux mentionnant un Ecolabel. Pour un évier bouché, une bonne vielle ventouse pour le soulager est aussi efficace que les produits corrosifs. Enfin prenons garde à ce que nous jetons et où nous le jetons. Ne pas se débarrasser des médicaments n'importe où. Relâchés dans la nature sans traitement, les médicaments bouleversent l'écosystème. Rapportons-les plutôt chez le pharmacien. Et d'une manière générale, ne confondons pas les WC avec une poubelle. Mégots, serviettes hygiéniques, applicateurs de tampon en plastique, préservatifs, sont la plaie des fosses sceptiques et perturbent le bon fonctionnement de la station d'épuration. Voilà donc pour ces quelques bonnes résolutions à tenir tout au long de l'année, à la maison, comme en vacances… Beaucoup d'autres petits gestes "éco-responsables" existent… De quoi soulager le porte monnaie tout en préservant notre ressource vitale. Une très bonne année 2013 à tous… Une année éco-responsable ! Philippe BOURY, pour la Rédaction de frequenceterre.com.