lundi 28 octobre 2013

Un environnement sain est un impératif de survie

L’écologie demeure, chez nous, un souci périphérique malgré son caractère vital pour le devenir des générations présentes et futures. Pour l’« homoalgérianus », la protection de l’environnement est une coquetterie superfétatoire, voire un luxe.
Il est vrai, qu’à sa décharge, on ne s’est pas trop essoufflé, du côté de ceux intéressés par la dimension pédagogique à lui inculquer ce concept lié à l’environnement et à son respect ainsi que les périls pour l’homme et la nature qu’ils représentent lorsque leur protection est négligée. Il se trouve, par ailleurs, que souvent, le citoyen est le vecteur essentiel de nocivité, à son corps défendant certes. On peut arguer sans risque de se tromper à cet égard que les collectivités locales ont, pour leur part, une grande responsabilité dans cette défaillance gravissime. Si jamais on songeait, ce que l’on n’a pas fait jusque-là, à recenser les dépotoirs à ciel ouvert qui jonchent la voie publique, les quartiers et les accotements de routes, nous nous retrouverions avec une décharge pour moins d’une centaine d’habitants. Il n’est pas une ville, pas un village qui n’est épargné par ce casse-tête, visiblement insoluble, de collecte des ordures ménagères. Soucis récurrents de toutes les municipalités d’Algérie et de Tizi-Ouzou en particulier. L’administration, à travers ses directions de wilaya de l’environnement, a du mal à mobiliser efficacement ses services, bien réduits en personnel spécialisé pour gérer les problèmes de dépotoirs à ciel ouvert, en sus d’une multitude de suivi, de contrôle, d’observation et de gestion d’autres facteurs de pollution d’origine industrielle, chimique, organique et biologique, autrement plus dangereux. Ce qui a pour effet de remettre aux calendes grecques de nombreux projets ayant trait à l’hygiène publique, rendant de facto ce volet sanitaire et capital pour la santé publique, accessoire. Ces « havres » d’opulence pour corbeaux, carnassiers, rats, charognards, ne sont pas de la seule responsabilité de l’Etat, bien que dans beaucoup de cas le laxisme de ses représentants, au niveau local, leur a offert l’opportunité de naître et de proliférer. La société civile, à travers ses associations, et le citoyen, portent, eux également, une lourde responsabilité dans l’entretien et la pérennisation de ces sources de nuisance extrême. Les questions de pollution liées aux émanations d’oxyde de carbone, de désertification, de déforestation, de couche d’ozone et de changement climatique n’interpellent pas encore notre société. De grands efforts pédagogiques et de sensibilisation doivent être entrepris dans ce sens, pour amener les populations à prendre conscience de l’importance capitale du respect dû à la qualité de leur environnement. Il y va de notre survie à tous. Par : SADEK A.H Source :http://www.depechedekabylie.com/evenement/130400-un-environnement-sain-est-un-imperatif-de-survie.html